Les années 2022 et 2023 ont été les plus chaudes enregistrées en France. À une échelle urbaine locale, éCo.urbain s’engage pour comprendre les enjeux de l’adaptabilité et de la résilience face au réchauffement climatique. À Colombes, avec SETEC et les étudiant.es de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), un diagnostic de vulnérabilité se construit : un bel exemple concret de Responsabilité Sociale et Sociétale (RSE) de notre entreprise, qui contribue à la transition écologique tout en veillant à l’échange et la transmission avec les jeunes générations !
Pour ce projet à la fois pédagogique, collectif et scientifique, éCo.urbain est parti d’un constat largement partagé : les prochaines années sont cruciales pour agir afin de faire face à une hausse des températures comprises entre +3 et +5 degrés. Face à ce défi, les territoires sont en première ligne avec la nécessité d’anticiper et de s’adapter, d’autant plus dans les quartiers NPNRU, particulièrement vulnérables à tous points de vue. Comment (ré)agir collectivement ? Quel rôle avons-nous à jouer en tant qu’aménageur responsable ?
éCo.urbain a ainsi passé une commande auprès des étudiant.es en génie urbain de l’UTC en vue d’une étude permettant d’établir un diagnostic de vulnérabilité climatique à l’horizon 2050-2080 et des préconisations en termes d’adaptation et de résilience des aménagements sur les secteurs du Petit-Colombes et de Charles Péguy. Cette étude s’appuie sur un partenariat avec SETEC Organisation en tant qu’équipe encadrante. Forts de leur méthodologie déjà éprouvée, SETEC a souhaité développer sa R&D à Colombes, accompagnant ainsi éCo.urbain dans sa démarche, avec 15 ateliers et 20 étudiants encadrés jusqu’au mois de juin.
L’étude sur le terrain
Lors d’une visite de site en avril, ponctuée d’entretiens avec les acteurs locaux, les futurs pros du génie urbain ont pu appréhender le terrain constitué des secteurs Charles Peguy et du Petit Colombes. Ils pourront alimenter leur diagnostic du territoire sur différentes composantes : les espaces publics, l’habitat privé et social, les équipements publics tel que l’hôpital Louis Mourier ou encore les groupes scolaires. L’initiative d’éCo.urbain emmène de nombreux acteurs autour de l’enjeu, comme le bailleur de la Ville CHP, l’AP-HP, des représentantes de l’EPT qui ont piloté l’étude plan climat air eau territoire…
La visite s’est terminée en séance plénière avec Maxime CHARREIRE, élu délégué à la Transition écologique et au Plan Climat de la Ville de Colombes qui leur a bien souligné la difficulté pour une collectivité d’aborder le tournant vers la transition énergétique : comment adapter la Ville au quotidien face à des enjeux qui traversent nos sociétés de façon aléatoire et brutale ? Verdict et restitution courant juin.